« Quelle folie! Dans la vie, une telle performance entraînerait l’envoi immédiat de Tita Iacobelli dans un asile. Seulement ici, son jeu schizophrène, pour faire pâlir Jack Nicholson, se déroule sur une scène de théâtre. Résultat: c’est une performance époustouflante d’une actrice. Sans compter que la mise en scène, co-signée par Natacha Belova, et surtout son travail sur les marionnettes et les objets, nous enveloppe dans une pièce complètement folle sur les abîmes vertigineux de la vieillesse mais aussi du théâtre. »
Le soir, Catherine Makereel, 31 août 2019
« Tchaïka est un spectacle avec un savoir-faire à la fois éblouissant et sobre, mais surtout, avec un personnage inanimé dont la résonnance persiste dans le cœur. »
Asfalto, Jorge Letelier, critique de théâtre chilien, 16, Août 2018
Prix Meilleur spectacle & Meilleure actrice 2018
– Círculo de Críticos de Arte de Chile (Chili)
Prix du public Meilleure mise en scène 2018 – Premios Clap (Chili)
Prix Maeterlinck de la Critique – Meilleur seul·e en scène 2020 (Belgique)
Grand Prix du XXIX Festival International de Bielsko-Biała 2022 (Pologne)
Lorsque l’on rencontre des personnes âgées, souvent ressent de la compassion… ou on a peur. La solitude de la retraite, les pertes de mémoires, les articulations rouillées… d’un autre côté, de part leur longue expérience, elles représentent aussi la mémoire.
Librement adaptée de La Mouette, Tchaïka, incarnée par une marionnette grandeur nature, est l’une d’elles. À travers ce dernier spectacle, la vieille actrice vient faire ses adieux à la scène. Elle tente de restituer la pièce, naviguant entre la fiction de Tchekhov et sa propre réalité. À l’image des personnages de La Mouette, elle en est au point de sa vie où elle doit choisir de continuer ou de s’arrêter. Les dialogues délirants avec son fils et les abandons répétés de son amant ravivent la jeune actrice qu’elle fût un jour. Tchaïka fait la tentative héroïque et décadente de continuer à faire voler sa mouette jusqu’à la fin…
« En russe, le mot « tchaïka » (la mouette) contient le verbe « tchaïat’ », espérer vaguement. La mouette, c’est l’illusion, la déception, l’essor, la désillusion, le fait d’être tourné vers le futur et d’attendre l’irréel, ou de regarder vers le passé et d’attendre que ce passé découvre un espoir d’y voir une réconciliation possible. »
Durée: 60 min
Dès 14 ans
Le spectacle sera surtitré en allemand.
Mise en scène : Natacha Belova et Tita Iacobelli
Interprétation : Tita Iacobelli
Scénographie : Natacha Belova
Assistante à la mise en scène : Edurne Rankin
Assistanat à la dramaturgie : Rodrigo Gijón
Assistanat à la scénographie : Gabriela González
Regard extérieur : Nicole Mossoux
Création lumière : Gabriela González et Christian Halkin
Réalisation de décors : Guy Carbonnelle et Aurélie Borremans
Création sonore : Gonzalo Aylwin et Simón González
Musique : Simón González d’après la chanson La Pobre Gaviota de Rafael Hernández
Régie lumière et effets : Gauthier Poirier
Production : Mars, Bérengère Deroux; IFO Asbl, Javier Chàvez
Photos : Michael Gálvez
plein tarif : 32.–
réduit (AVS, AI, AC) : 29.–
étudiant / enfant / apprenti / professionnel du spectacle : 15.–
abo ½ tarif Nebia : 16.–
AG Nebia : 0.–
AG culturel : 0.-