« L’écriture est fluide, les détails percutants, les expressions faciales et corporelles travaillées. »
I/O, Muriel Weyl, 7 mai 2019
« On rit de la justesse de l’interprétation et de l’incarnation des personnages et des situations liées à ces objets désuets.(…). Chaque geste, mimique, clignement d’œil, changement de ton est parfait et parfaitement réfléchi pour paraître parfaitement naturel. Le rire vient de là, de l’acuité totale de ce fantastique trio. »
Toute la Culture, Chloé Hubert, 22 juillet 2020
Ce qui fut dit de la pièce de Benno Besson après la première en 1982 :
« Précipitez-vous, insistez, forcez l’entrée, si on vous la refuse, mais je vous en supplie, ne ratez pas ça ! »
Jacques Nerson
Cette fable nous raconte le merveilleux du théâtre à travers des objets. Le théâtre qui fait la fête, espace en perpétuelle métamorphose, fragilité des humains, des choses et du monde, fabrication de l’illusion à vue.
Par des chemins détournés, ballottés par les soubresauts d’une dramaturgie rocambolesque, le Collectif BPM tente de rassembler les morceaux de l’histoire de L’Oiseau vert (pièce de Benno Besson inspirée de la comédie italienne de Carlo Gozzi en 1982). Cette entreprise joyeuse, sauvage et appliquée considère avec la même attention chaque facette de l’objet théâtral étudié. Il·elle·s s’égarent volontiers dans des digressions, croisent des fantômes et autres monstres, et l’histoire se raconte aussi à travers le prisme de différents points de vue. Et comme nous aimons les objets, c’est eux que nous allons faire parler…
Imaginons ce que pourraient nous raconter le décor de L’Oiseau vert, le sol foulé, piétiné maintes fois, roulé, rapiécé, meurtri, déchiré, raccommodé, les tentures, tirées, teintes, patinées, ignifugées, les arbres, les accessoires, les costumes, les masques, les chaussures… Toutes ces choses si belles que l’on remarque parfois à peine, façonnées par des mains expertes et anonymes sur un coin d’établi, au fond d’un atelier, sous les néons d’un grand hangar…
Avec Vers l’Oiseau vert, le Collectif BPM désire redonner vie au théâtre féerique qui nous éblouit et nous émerveille. Une véritable invitation à redécouvrir un certain théâtre qui n’est plus, ou qui tend à disparaître, en remettant en lumière les savoir-faire qui font la richesse et le faste d’un théâtre.
Durée : env. 1h30
Dès 10 ans
Texte : Libre adaptation de L’Oiseau vert de Carlo Gozzi, mis en scène par Benno Besson (1982)
Interpértation : Mathias Brossard, Catherine Büchi, Julien Jaillot, Léa Pohlhammer, Pierre Mifsud
Écriture et conception : Collectif BPM (Büchi, Pohlhammer / Mifsud)
Collaboration artistique : Matthias Brossard
Direction d’acteur.trice.s : Julien Jaillot
Aide à la conception : François Gremaud
Scénographie et masques : Freddy Porras
Tapisserie : Fabienne Penseyres, Noëlle Choquard, Béatrice Lipp, Valérie Margot
Composition musicale : Andrès Garcia
Lumière : Yan Godat
Mapping : Yann Longchamp
Création costumes : Aline Courvoisier
Réalisation costumes : Aline Courvoisier, Ingrid Moberg, Karine Dubois, Sarah Bru
Décor : Ateliers de la Comédie de Genève
Collaboration décor : Noëlle Choquard, Béatrice Lipp, Valérie Margot, Fabienne Penseyres
Régie générale : Stéphane Gattoni
Régie plateau : Chingo Bensong
Régie vol : Greg Gaulis
Diffusion : AlterMachine / Elisabeth Le Coënt
Photo : Anouk Schneider
Création sonore : Andrès Garcia
Musiciens de la bande son : Quatuor Obsolète (Eric Mouret, Adrien Modaffari, Gwendoline Quartenoud, Guillaume Quartenoud et Cyril Bondi à la batterie)
Administration : Stéphane Frein
Production : Collectif BPM
Coproduction : Comédie de Genève
Soutien : Fondation Lombard Odier, Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture, Fondation Leenards, Pour-cent culturel Migros, Fondation suisse des artistes interprètes SIS
Remerciements : Jeanine Courvoisier, Maria Muscalu, Fred Mudry, Adrien Barazzone, Florence Minder, Emilie Maquest, Rares Donca, Fabio Jaramillo, Bruno Dani, Alain Trétout, Jean-Claude Hernandez, Emmanuelle Ramu, Babar, Gilles Privat