Une mise en scène à trois têtes pour deux comédiens, revisitant avec brio le Richard III de Shakespeare, comme on ne l’avait jamais vu !
Un clown face à un clown. Un acteur face à une actrice. Lui se prend pour Richard III. Elle, pour tous les autres. L’un et l’autre sont pris dans la machinerie d’un théâtre magnifique et fou qui est à l’image de l’ivresse du pouvoir. Lui accomplit son ascension irrésistible vers le sommet de l’État alors que son clown plonge dans les abîmes du tragique. Elle a plus d’un tour dans son sac. Elle se métamorphose, change de costume en un clin d’œil, incarne une myriade de personnages. Ensemble, ils ont pour objectif de construire leur propre Richard III.
Et puis il y a ce décor incroyable, véritable machine à jouer ! Une merveille d’inventivité d’où jaillissent des fantoches, s’ouvrent des trappes et apparaissent des amusements de fête.
Éblouissant spectacle […] Une œuvre collective pour mettre en scène un Richard III burlesque dans une scénographie poétique et brillante, où l'on ne sait plus si l'on est dans un théâtre, un cirque ou une foire.
porté par deux comédiens brillants et une équipe des plus inventives, ce Richard III fourmille d’idées géniales et originales autant visuelles que sonores. Il en faudrait peu pour faire de ce spectacle un spectacle parfait. Gageons que ce soit le cas passés les nombreux ajustements à venir.
Graphiquement réussie, dramaturgiquement audacieuse, Richard III, loyaulté me lie est une approche à la foi savante et populaire du mythe littéraire de Shakespeare […]
[…] le roi meurtrier se retrouvera, cette fois-ci, invité à une grande fête foraine, dans un spectacle singulier qui fera date. Grâce à l’audace de ses créateurs, qui ont réduit la quarantaine de rôles originaux à quelques protagonistes essentiels, grâce à l’incroyable partition composée par le duo de comédiens, grâce à un surprenant décor qui s’anime littéralement pour donner vie à certains personnages. Et faire de ce Richard III (sous-titré Loyaulté me lie) un étrange et ludique voyage, entre train fantôme et épopée théâtrale. Sur scène, deux acteurs se racontent l’histoire du cruel usurpateur avide de pouvoir. Ils sont habités par une fable qui les dépasse.
Le défi d'être à deux (au lieu de 40 comédiens). Entretien avec Jean Lambert-wild.
Le costume principal est réalisé en porcelaine. Reportage.
Texte
William Shakespeare
Traduction et adaptation
Gérald Garutti
Jean Lambert-wild
(Éd. Les Solitaires Intempestifs)
Direction
Jean Lambert-wild
Lorenzo Malaguerra
Gérald Garutti
Interprétation
Élodie Bordas
Jean Lambert-wild
Musique et spatialisation
Jean-Luc Therminarias
Scénographie
Stéphane Blanquet
Jean Lambert-wild
Lumière
Renaud Lagier
Costumes
Annick Serret-Amirat
Armure en porcelaine de Limoges
Stéphane Blanquet & Christian Couty
Direction technique
Claire Seguin
Production
Théâtre de l’Union - CDN Limousin
Coproduction
Comédie de Caen - CDN Normandie
Le Volcan - scène nationale du Havre
Espace Jean Legendre - Théâtre de Compiègne
Théâtre du Crochetan -Monthey
Les Halles de Schaerbeek - Bruxelles
Cie C(h)aractères
Futureperfect Productions NYC