À travers les relations multiples d’Alexandre, la pièce – comme le film La maman et la putain, Grand Prix du Jury à Cannes en 1973 – interroge avec légèreté ce qui reste de l’amour et de la passion au lendemain de la libération sexuelle et dresse le portrait d’une jeunesse post 68 en marge des modèles traditionnels. Ce spectacle créé en 2007 est repris pour une tournée française – un mois entier au Théâtre du Rond-Point à Paris notamment – et revient pour quelques dates en Suisse.
Dorian Rossel fait du théâtre à partir de matière a priori non théâtrale : romans, films, bandes dessinées… Après Soupçons, L’usage du monde, Quartier lointain et Une femme sans histoire présentés au Théâtre Palace, on vous invite à (re)découvrir son travail dans le cadre plus intimiste du Théâtre de Poche.
Synopsis
Alexandre est un jeune homme oisif, qui passe son temps à lire dans les cafés du Quartier Latin. Il vit avec Marie – une femme plus âgée que lui – mais est amoureux fou de Gilberte. Celle-ci, toutefois, refuse de l’épouser. Très ébranlé par la nouvelle, Alexandre traîne encore plus que de coutume du côté de St-Germain-des-Prés. À la terrasse d’un café, il remarque une fille qui le dévisage. Il la suit dans la rue. Ils échangent leurs numéros de téléphone et Alexandre ne tarde pas à l’appeler. Elle s’appelle Véronika et est infirmière. Leurs rapports sont d’abord purement amicaux. Alexandre parle beaucoup de lui, de ses angoisses, de sa conception de la vie. Puis il décide d’amener Véronika chez Marie.