Une performance d’acteur magistrale, au service d'un pamphlet engagé et enragé, dressant une caricature drôle et fine du capitalisme.

Sur la tribune, les puissants de ce monde se succèdent. Une véritable valse du cynisme, où ceux qui ont le pouvoir brillent par leur mépris de ceux qu’ils gouvernent. Derrière le discours, dénonciations en creux et slogans féroces se multiplient en sourdine. Époustouflant de bout en bout, armé de sa verve cinglante, David Murgia met en valeur toute la richesse du texte de l’auteur italien Ascanio Celestini. Le spectateur se laisse embarquer dans un récit fait de petites anecdotes concrètes et de métaphores hilarantes, passant de la lutte des classes à la fabrication du pain, de la haute finance à l’immigration, d’une improbable histoire de parapluies au sort des prostituées de l’Est.

Un véritable bijou théâtral à découvrir en exclusivité suisse !

 

Prix de la Critique belge 2013

Meilleur spectacle

 

Festival Off d’Avignon

Prix du public

LA PRESSE EN PARLE

Ce qu'en dit Le Temps · 27.02.16
« Diabolique David Murgia. Comédien virtuose dont l’aisance sert un drôle de projet. Plutôt que conter les merveilles de la solidarité, l’elfe belge, santiag et sourire ravageur, prend le contre-pied. Dans «Discours à la nation», partition de l’Italien Ascanio Celestini, David Murgia se glisse dans la peau des puissants avides de sang et vante les bienfaits d’un cynisme décomplexé. Manger les réfugiés et les personnes âgées? Super idée pour diminuer nos frais et épicer nos mets! Tirer le passant comme d’autres tirent le pigeon? Excellent, pour lutter contre la surpopulation! Même la pluie est convoquée au rang de main armée… Accompagné par la guitare de Carmelo Prestigiacomo, le solo stupéfie, mais il libère aussi. D’ailleurs, depuis trois ans qu’il l’a créé, David Murgia n’arrête pas de le tourner et, chaque fois, le public est fasciné.»

 

Ce qu'en dit Libération · 04.01.15
« Ce type plein d’énergie et de charme, étoile montante d’un pays en morceaux, y assène un Discours à la nation comme on donne une gifle. Et nous tendons l’autre joue parce que nous l’avons bien mérité, que le spectacle est drôle, que nous voulons y croire avec lui. Murgia se glisse avec une telle aisance dans le texte décapant écrit par l’Italien Ascanio Celestini que l’on finit par se demander : dans cette harangue ironique et violente d’un dominant accablant les dominés, quelle part de lui-même y met-il ? Ce garçon de 26 ans est-il à la ville comme à la scène ? Tiendrions-nous avec lui l’icône rimbaldo-cheguevarienne de la lutte contre le néolibéralisme ?

Réponse : oui, mais non. »

 

 

Texte & mise en scène

Ascanio Celestini

Interprétation

David Murgia

Composition & interprétation musicale

Carmelo Prestigiacomo

Adaptation française

Patrick Bebi

Création Lumières

Danilo Facco

Scénographie

Chloé Kegelart

Régie lumières

Manu Savini

Son

Philippe Kariger
Julien Courroye

Coproduction

Festival de Liège
Théâtre National – Bruxelles

Soutien

L’ANCRE – Charleroi
dans le cadre de « Nouvelles Vagues »

 


Durée · env. 1h20