Célibataire endurcie par la vie, mordue de relations épistolaires, cleptomane à ses heures, Mademoiselle Werner se livre, extrapole et nous confie quelques-uns de ses secrets les mieux gardés. Grâce à une énergie fracassante et une part d’insaisissable, elle fait fondre nos certitudes. Plus le récit avance, plus on se surprend à rire de cette folie contagieuse qui nous emporte sans cesse vers de nouvelles fêlures. Explorateurs d’univers croustillants et déjantés, Sylviane Röösli et Yann Mercanton proposent deux mises en scène différentes du même monologue.
Une expérience théâtrale singulière qui nous rappelle qu’un personnage peut être joué d’un milliard de façons. En voici déjà deux versions bien contrastées, laissant imaginer les 999’999’998 autres.